dimanche 11 novembre 2012

[Chronique] La compassion de l'ange de Bénédicte Repain


éditions Salvator
publié en septembre 2012
176 pages
17.10 €

En pleine dépression, Louis, prêtre depuis seize ans, s'interroge sur sa vocation. Se sentant abandonné de Dieu, il s'apprête à tout arrêter. Mais, parfois, la solitude est plus habitée qu'on ne le croit...

Je remercie les éditions Salvator, leur attachée de presse ainsi que Julie l'administratrice du blog qui a servi d'intermédiaire entre eux et moi. J'ai beaucoup apprécié ce livre qui m'a ouvert de nouveaux horizons.

Je tiens à préciser que ce roman traite du milieu religieux mais qu'il est possible de le lire sans être croyant. La couverture fait vraiment penser au milieu angélique, je la trouve très belle. Elle exprime pour moi l'aide dont on a besoin mais qu'on peut accepter ou refuser.

J'étais assez enthousiaste concernant ce livre car c'est un genre de livre auquel je n'aurai pas pensé pour mes lectures et j'aime la nouveauté en matière de livres.

Concernant l'histoire, nous rencontrons donc Louis, un prêtre dans le désarroi le plus total et qui n'a plus d'espoir en Dieu. Son métier de prêtre, sa vocation le déçoit et il ne comprend plus pourquoi il s'était engagé. En effet la vie lui parait bien trop dure, triste et déçevante. De plus il n'est pas compris par ses contemporains qui ont des préjugés blessants sur les prêtres. C'est alors que son propre ange gardien lui apparait. Celui-ci a sept jours pour lui faire redécouvrir sa vie...

Louis est attachant. Il est vraiment plein de bonté et a toujours tout fait pour que la vie des autres soit moins dure. Mais j'ai trouvé qu'il parlait un peu trop familièrement à son ange. On pourrait penser que cet figure angélique l'intimiderait et pourtant parfois il l'insulte presque !

J'ai beaucoup aimé l'univers de ce livre qui m'a un peu rappelé celui de La porte des anges de Michael Dor, une saga que j'avais adorée. Il y a d'ailleurs un allusion à ces livres (ou à la bande dessinée qu'a illustré Bénédicte Repain) qui m'a amusée. L'écriture de Bénédicte Repain est simple et fluide. J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman.

J'ai par contre trouvé ce roman trop prévisible, avec un scénario apparent. Il m'a été facile de deviner la suite des évènements. De même, je pense que Louis se fait trop vite à son ange. Cela devrait le surprendre et l’impressionner mais on dirait presque que cela ne l'affecte pas.
L'idée des sept jours est bien trouvée d'autant plus que cela fait référence au côté religieux.

Je pense que ce livre est bien pour ceux qui hésitent à se faire baptiser, ou encore pour toutes les personnes qui pensent tout savoir sur les prêtres. De plus il n'est pas nécessaire d'être croyant pour le lire car selon moi c'est plus une oeuvre sur l'éspérance, la tolérance et non un assemblage d'arguments en faveur de la religion chrétienne.
Ce livre m'a vraiment fait découvrir des choses que je ne soupçonnais pas. Je ne pensais pas que les prêtres pouvaient eux aussi être déprimés et ne plus avoir de foi en ce qu'ils croient, par exemple.

J'ai donc bien aimé ce livre qui est vraiment très intéressant et enrichissant !

2 commentaires:

  1. J'aime bien quand ça tourne autour de la religion... moi qui ne crois pas en la religion, je reste très curieuse...

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    1. C'est pareil pour moi donc je me suis dit : pourquoi pas ? même si je n'ai pas l'habitude et je n'ai pas été déçue !

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